Faut-il annuler la fête des Mères?
As-tu vu passer cette nouvelle? Des enseignants de deux écoles primaires du Québec ont pris la décision de ne pas souligner la fête de Mères ni la fête des Pères. Ça a fait énormément jaser cette semaine! Je t’explique ce gros débat.
Que s’est-il passé?
Tout d’abord, on a appris mardi que des enseignantes de 2e année d’une école de la région de Québec ne souligneraient pas la fête des Mères cette année. La raison? Ces professeures voulaient prendre en compte l’hétérogénéité des familles.
Euh… minute papillon… hétérogénéité, ça veut dire quoi?
En fait, ces enseignantes ont réalisé que leurs élèves ne vivaient pas tous avec un papa et une maman. Certains enfants sont dans des familles d’accueil, certains ont perdu leur papa ou leur maman, d’autres ont même deux mamans ou deux papas. Il y a aussi tous les parents célibataires et les familles recomposées.
Fêter les parents plutôt que les mamans
Pour ne pas faire de peine à ces enfants, les enseignantes ont décidé de remplacer la fête des Mères et la fête des Pères par une fête des parents.
Le lendemain, soit mercredi, les journaux ont raconté qu’une deuxième école, cette fois dans la région des Laurentides, avait aussi décidé de ne pas célébrer la fête des Mères.
Ces décisions ont causé beaucoup de colère parmi la population. Certaines personnes disaient qu’on effaçait les mamans! D’autres croyaient que toutes les écoles étaient concernées, alors que c’était faux.
Le ministre s’en mêle
Le ministre de l’Éducation du Québec, Bernard Drainville, a bien fait savoir qu’il n’était pas d’accord avec toute cette histoire. Sur Twitter, il a écrit «Il n’a jamais été question de faire disparaître les mères ou les pères de nos écoles. Et il n’en sera jamais question non plus.»
Finalement, les deux écoles ont changé d’avis. Elles ont donc organisé des activités pour souligner la fête des Mères.